I'm Huan Eun Cheol; Feat : Kim Heechul [Super Junior]
Double face : Lin Jing [ZiTao / EXO] Nombre de messages : 76
Doing this and that : Trop riche pour bosser. Je sors, bois, mange, vomis et me détruit.
Dreams and illusions : No more dreams. Only one I want to forget. Forever.
| Sujet: Sometimes you die a little inside [ADMIN] Dim 16 Fév - 18:32 | |
| Huan Eun Cheol ; Poste vacant. Oui / Non; Feat. Kim Heechul [Super junior] ; My name is my credit card. Age. 24 ans Origines. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît... Du sang chinois, japonais et coréen. Sexualité. Invalid; Groupe Sanguin. AB Groupe. Dreamless
| I’m too sexy for my shirt. Je suis l'être le plus beau que l'on ait jamais pu crééer La beauté asiatique s'incarne en Eun Cheol. Une beauté opaline divinisée par une allure empruntée. En réalité, décrire le spécimen en détails n'est pas forcément nécessaire, tout ce que vous devez savoir c'est que lorsque votre regard croisera le sien, vous tomberez sous son charme. Son visage d'ange peut se transformer en un démon lorsqu'il vous sourit narquoisement du coin de ses pulpeuses lèvres et c'est cet air mystérieux, encadré par un nez qu'il trouve disgracieux et des yeux en amande noirs. Parfois il porte des lentilles de couleurs excentriques (pour un asiatique); bleues, vertes, voir parfois violettes. Il trouve que ça lui donne un charme et le différencie des gens "normaux", des gens "différents". Ses cheveux, naturellement noirs subissent très souvent ses caprices; roux, blancs, blonds, châtain, rouge... il a déjà tout fait. Il a la chance que ces derniers poussent très vite, il peut donc passer du bohème aux cheveux permanentés au petit ange aux cheveux courts comme il le souhaite. Bien qu'il regrette toujours de les avoir coupés quelques heures après... Malgré tout, Eun Cheol subit les conséquences de ses habitudes alimentaires; il devient rachitique. La peau sur les os, les clavicules qui cherchent à s'arracher, le bassin qui transperce la peau, les côtes qui dessinent le ventre; l'anorexie. Pourtant ce dernier se trouve beau dans la maigreur, il aime voir les os qui tendent la peau, sentir ces morceaux incassables sous sa peau transparente. Ses os lui rappellent ceux de Geng... lui rappellent ce qu'il a souffert par leur faute alors il cherche à les avoir sous les yeux, toujours, ne pas les voir disparaitre sous la graisse. Il ne peut pas. Alors pour ne pas montrer sa maigreur il se cache sous des vêtements assez amples ou couvrant généreusement son corps. Il ne veux pas que les gens voient son corps, Yang Geng est le seul à pouvoir le voir nu et toucher ses os. De nature très lunatique, Eun Cheol a dix millions de vêtements aux styles très différents, des pyjamas Tom et Jerry aux costumes apprêtés pour les grandes occasions. Après tout c'est un fil de bonne famille,il se doit d'avoir une certaine classe. Alors il garde ces vêtements classiques pour les soirées mondaines. Sa beauté émane de toute façon quels que soit les vêtements qu'il porte; on est une oeuvre du Seigneur ou on l'est pas. |
You’re in my head, get outta my head. –Ashlee Simpson Rêver pour vous, c'est ? Un cauchemar. Les larmes et la peur et le sang qui te remontent dans la gorge pour venir t'étouffer dans ton sommeil. Un rêve qui vous a marqué. C'est la dernière fois que j'ai rêvé avant de définitivement arrêter. J'étais nu, dans un grand champ de blés très hauts. Perdu là dedans je me suis mis à courir sans savoir où aller. Au fur et à mesure que je courrais, mes pieds commencèrent à saigner. Puis le champ à disparu, je me suis retrouvé au bord de la rivière de mon enfance. De mes pieds ensanglantés s'échappaient mes phalanges mais je n'avais pas mal... J'ai crié un nom et puis tout est devenu blanc. Il n'y avait qu'une silhouette noire très loin. J'ai répété le nom. Il s'est retourné. Je l'ai aperçu, son visage déformé, ses os s'extirpant, le défigurant et je suis tombé. Réveil. Y'a ce côté connard en moi, celui enseigné par mon père, ce côté pédant et imbu de sa personne qui se dégage de mon corps tout entier quand je porte un costard. Dans ces moments là je deviens exécrable, le genre que t'as surtout pas envie de fréquenter, qui connait sa beauté, son pouvoir et qui se prend pour le roi du monde. Ca m'arrive souvent au contact de gens du milieu mondain, je deviens comme eux et cherche à leur ressembler. Alors si dans un de ces moments, un de mes amis « normal » me surprenait, je ferais surement semblant de ne pas le voir. Ce mec deviendrait qu'un morceau de merde resté accroché à mon pied et que je cherche à éjecter de ma chaussure tout juste cirée.
Puis y'a l'autre moi, l'autre masque que je porte dans la vie courante. Y'a le garçon normal, qui paraît facile d'accès, à toujours entrainer les autres et les faire sourire par de bonnes petites remarques. Y'a le Eun Cheol gentil, attentionné, le Eun Cheol qui ferait tout pour ses amis, qui vendrait son corps, qui irait jusqu'à donner sa vie pour eux. Y'a ce moi qui se lie difficilement aux gens malgré les apparences mais pour qui l'amitié représente la seule chose qui arrive à le faire tenir debout.
Et puis y'a moi. Y'a le malade, l'anorexique dépressif qui passe ses nuits dans le noir, le silence et les abimes. Y'a le moi qui a peur du lendemain, qui a peur de rêver, de sombrer, de tomber amoureux. Y'a ce moi plongé dans le silence, qui a du mal à nager et sortir sa tête de l'eau, ce moi un peu trop perdu et étouffé par la fumée des réacteurs.
Et tous ces moi s'entremêlent dans un brouillard dense alors que j'essaye de marcher dans la rue. Ces moi qui me disent de manger mais qui font trembler la fourchette près de ma bouche, ces moi qui me font manger mais qui me guident jusqu'aux toilettes. Y'a ces moi, la nuit, ces moi qui font peur, prêts à faire ressurgir le passé, prêts à pénétrer mon âme pour chercher la douleur. Y'a ces moi qui se battent, sans savoir qui sortira vainqueur et qui me fatiguent... qui me fatiguent... I won’t get stuck in the past –Ashley Tisdale « Je suis un enfant de la Chine, pas de cette Chine rurale que tous connaissent et ne cessent de dévaloriser mais de cette Chine bourgeoise et pédante qui cherche à dominer le monde. Je suis l'enfant d'un riche entrepreneur chinois qui a construit sa fortune sur du mensonge et des pots-de-vins. Je suis un enfant typique, unique, mais un peu trop pâle. Je suis un enfant de la Chine. L'enfant d'une mère bâtarde et d'un père puissant dont les parents ont arrangés l'union. Je suis le fruit d'un arrangement commercial, d'une union de l'amour artificiel. Un enfant désiré, héritié, je suis un enfant de la Chine. » Né dans l'ancienne Touljin, bien avant l'apparition de la CAP, Eun Cheol a toujours vécu dans le luxe, la pollution, la bienséance imposée par un milieu qu'il n'avait pas choisit. Il a été élevé de façon stricte et vieille école par une gouvernante, ses parents étant trop occupés par les affaires familiales. Il avait depuis tout petit sentit que sa mère ne l'aimait pas, qu'elle lui en voulait pour une raison qui lui était inconnue. Elle était basanée, un peu bâtarde au fond, du sang coréen se mêlant à son sang japonais et la jalousie d'avoir un fils à la peau si pâle et aux traits si précis et élégants la rongeait profondément. Alors lorsqu'on lui avait proposé de l'allaiter, elle avait refusé, prétextant la sauvagerie du geste plutôt que d'avouer son dégoût du petit garçon. L'amour de sa mère, Eun Cheol n'a jamais pu l'obtenir, même après des années. « J'étais con, un vrai petit con. Le genre de gosse que t'as envie de frapper tant la connerie transpire par tous ses pores. J'étais un vrai gosse de riche, en gros, un garçon pédant, égoïste, arrogant, le vrai clone de mon père, non, j'étais plus beau que lui. Avec mes jolis cheveux longs d'un noir d'encre toutes les autres mamans rêvaient de m'avoir comme leur fils et moi, bien sur, je prenais le plus grand plaisir à jouer de mes charmes de petit garçon... j'étais un vrai con, à l'époque. » C'était un véritable gosse de riche, entrainé à devenir le même homme arrogant et cynique que son propre père. Jamais satisfait il ne cessait de faire des crises à ses parents qui cédaient évidemment toujours. La vie était tellement facile pour lui, dans tout ce luxe, il avait ce qu'il voulait et faisait ce qu'il voulait, une vraie vie de château. Et puis un jour, lors d'un cocktail mondain, Eun cheol fit la connaissance d'un garçon... « Je me souviens encore de son sourire lors de notre première rencontre... j'avais 14 ans, lui 15. Et je crois que j'étais un peu tombé amoureux de lui. Je savais pas ce que c'était mais devant lui je n'ai pas su jouer à mon jeu habituel, je n'ai pas su faire mon beau et chercher à me vanter, je n'ai pu que rester muet, l'observant. A l'époque j'étais seul, foutrement seul, aucun ami autour de moi, juste des gouvernantes et des précepteurs; je crois que ça participait à mon caractère de chiotte, mais quand il est arrivé, tout à changé. Lui aussi était gosse de riche mais il était tellement... différent. Tellement... que je l'admirai. » La rencontre de Eun Cheol avec Geng marqua un véritable tournant dans sa vie. Geng devint son meilleur ami, son seul ami; il était tellement humble, doux, attentionné, simple, c'était plus qu'une bouffée d'air frais pour Eun Cheol qui se sentait enfin vivre. Il profita des petits plaisirs de la vie, Geng l'emmenant partout avec lui, lui faisant découvrir le bonheur, le vrai, pas celui des mondanités et du superficiel. Ils étaient bien, comme ça, tous les deux. Et puis un jour, Geng avoua l'inimaginable à son ami. Allongés tous deux dans l'herbe du parc de la demeure des Huan, ils regardaient le ciel d'un bleu étincelant quand tout d'un coup Geng parla, d'une voix plus tremblante qu'elle n'aurait du l'être : « Chullie... je vais devoir partir. Bientôt. - Ah bon ? Où ça ? J'peux venir avec toi ? - Non... tu comprends pas. J'vais devoir partir, quelque part où tu peux pas me suivre. Chul... je vais mourir. »Le choc fut violent et Eun Cheol crut que la terre de dérobait sous son corps, que tout son univers s'écroulait, que ses os se réduisaient en poussière, que... qu'il mourrait. “we will fall like ripe fruit and roll down the grass together. dear friend, let me lie beside you watching the clouds until the earth covers us and we are gone.” - Jeanette Winterson « Il avait la maladie des os de verre, cette putain de maladie qui l'avait bouffé pendant toutes ces années. Elle l'avait rongé de l'intérieur, le blessant plus profondément que n'importe quel accident. Alors il était partit, le lendemain, il était partit pour un hôpital, loin, un hôpital qui l'accompagnerait dans ses derniers moments. On ne me dit pas où il se situait et je n'eut pas le droit de le revoir, non, je ne revit jamais celui que j'avais aimé à en crever... je crois ne pas avoir toujours fait mon deuil. Si seulement... si seulement j'avais pu lui dire que je l'aimai avant qu'il ne disparaisse, si seulement j'avais pu l'aider lorsque ses os le faisaient souffrir, savoir et ne pas l'entrainer dans des ballades qui avaient probablement aggravé son cas... si seulement. » La douleur et la tristesse qui s'emparèrent de lui alors le poussèrent à partir et s'isoler dans un petit appartement dans la capitale qui était à présent en plein essor. Il commencé à s'enivrer de la folie de Touljin, de la déchéance et du désespoir des gens qui la peuplait pour parvenir à faire disparaître totalement la moindre once de rêve qu'il lui restait. Les rêves étaient devenus de véritables cauchemars pour lui, il n'y voyait plus que son visage, son sourire, ses lèvres, son corps et il avait peur et il pleurait et il criait et il avait tellement mal qu'il aurait aimé s'arracher le coeur pour ne plus y penser. Alors il avait décidé de sa propre volonté de laisser la ville bouffer ses rêves, de les digérer et de n'en laisser plus une seule miette. Jamais il ne toucha aux pilules qui promettaient les rêves, par peur de le revoir et de devenir fou... le revoir mais qu'il ne soit pas là, c'était trop dur. Alors il erre, âme en peine aux sombres nuits noires. Il ne prend plus la peine de se nourrir et voit la vie défiler devant ses yeux sans y prendre part. Pourtant... le jeune homme se cache derrière une façade plus épaisse que n'importe quelle carapace, il joue au garçon jovial, heureux et bien dans sa peau. Il continue à aller dans des soirées mondaines et reprend doucement contact avec ses parents, reprenant son rôle de jeune homme bourgeois sur de lui. Bien évidemment, ce n'est qu'une façade. « Un masque de carton posé sur ma face qui me rappelle l'être ignoble que j'aurais du être et l'homme pitoyable que je suis devenu. » All the days are forgetting They've gone out with the tide Lost at sea somewhere, waiting Like setting suns at the rodeo Trying to find someone you'll never know - ♫♪Sealed with lies through so many tears –Evanescence Code. Auto validé :3 Comment avec vous connu le forum ? Ca fait déjà 8 ans (bien avant Kushakusha, ce forum vivait déjà~) Je suis la grande prêtresse Hoa ! En vrai appelez moi Hoa ou Flo' ou comme vous voulez, j'ai 22 ans et suis étudiante à l'école des Arts Décoratifs de Paris en architecture d'intérieur. Sinon j'aime l'Asie, le cinéma, la cuisine, l'art, manger, dormir, les concerts, les bouquins, Kim Heechul, Yamamoto Yusuke, MUCC, Infinite, Tao. Et puis c'est tout ! (ou presque) - Spoiler:
Les aiguilles qui lentement se remettent en place, le tic tac incessant d'une montre lascivement accrochée à un poignet, la mise en place d'un veston imprimé, d'une veste de costume; une coiffure impeccable, des souliers juste cirés et un sourire accroché sur le faciès. Le lapin blanc s'apparait de ses plus beaux atours pour charmer ces jeunes demoiselles qui n'attendaient que ses moustaches qui frémissent de sensualité. L'horloge accrochée dans le salon n'avait de cesse de lui rappeler que le temps s'écoulait, qu'il perdait son temps, qu'il n'était qu'en retard sur sa vie alors qu'il finissait de s'apprêter, passant un trench-coat sur ses épaules. Il laissa un petit mot sur la table du salon pour son colocataire, celui-ci n'était en effet toujours pas rentré des cours alors quoi de mieux que de lui laisser un petit mot doux pour son retour ? Mot doux à ses yeux uniquement... évidemment.
« En r'tard, en r'tard, je suis en r'tard ! »
Se mit il alors à se murmurer à lui même. Il vérifia une nouvelle fois sur la montre de son poignet que l'heure avançait et que la plus grande horloge était bien à l'heure et soupira. Retard, toujours le retard. Pour tout vous dire il avait passé une journée plutôt horrible alors une fois l'heure de se préparer pour le travail arrivée, il avait eut la tête totalement ailleurs, à la limite d'oublier d'y aller. Pourquoi horrible me direz vous ? Si l'on considère le réveil brutal par la sonnerie du téléphone, l'eau froide de la douche, le parc fermé pour cause de grand nettoyage (foutaises !) et encore l'absence de son ami de toute la journée, il aurait franchement préféré ne pas s'endormir du tout le soir dernier. Son rêve fut qui plus est ponctué de taches noires et cette constatation lui avait foutu la trouille au réveil. Et si ses rêves commençaient eux aussi à disparaître ? Non... impossible, pas lui.
Alors lorsqu'il avait fallu se préparer pour partir, il n'avait jamais été aussi lent, comme si le temps s'était suspendu à ses oreilles et que tout passait plus vite que ses gestes. Tic, tac, tic, tac. 18H30, il était déjà en retard. Il se dépêcha de sortir, rangea les clefs avec hâte dans ses poches, il prit le premier métro qui passait pour se rendre sur son lieu de travail. Après 15 minutes de transport en commun, dans cette atmosphère morbide et détestable, il put respirer l'air frais, il était arrivé. Heiwa et ses rues brûlantes de fièvre, ses gens en quête d'affection, d'un peu de rêve charnel. Lui ne donnait rien de ça, il se contentait de faire rêver par une présence, des mots et surtout du chiffre d'affaire, quel intérêt sinon à jouer au charmant gentleman avec des femmes qui ne l'attirent même pas ? Aucun. Il se retrouvait à presque courir dans ces rues bondées. Les gens commençaient à affluer, la vie nocturne de la capitale se mettant doucement en place pour finir par exploser aux heures qui disparaissent et Yuusuke bousculait bon nombre d'épaules. Non non non, il ne serait pas en retard, il pouvait encore arriver avant l'ouverture. Il allait surement louper le premier briefing mais tant pis, il demanderait à un des autres hôtes ce qui s'y était dit. Si celui-ci ne lui inventait pas un truc évidemment, la compétition entre hosts c'est un truc qui leur sort jamais de l'esprit. Pour le jeune Yuu c'était différent, il avait déjà quelques années d'expérience et était déjà resté numéro quelques temps alors il ne voyait plus tellement d'intérêt à s'en foutre sur le gueule pour monter dans le classement. Si ses clientes le plébiscitaient, tant mieux, sinon tant pis.
« Sapphire Club » La devanture de l'établissement faisait désormais face à Yuusuke. Ce dernier se tenait les côtes appuyé contre un poteau électrique, il avait courut trop vite. 18H55. Plus que 5 minutes avant l'ouverture. Sans trop reprendre son souffle il rentra par la porte réservée au personnel et se dépêcha de rejoindre ses collègues qui étaient déjà tous là, installés tranquillement sur leurs banquettes. Il s'y affala en oubliant toute la classe dont il devait faire preuve et pria pour que son patron n'ait pas remarqué son absence au briefing... Un des serveurs vit l'état dans lequel il était et lui glissa un verre d'eau fraîche sur la table avec un petit clin d'oeil. Oui, il y a des gens sympas dans ce club, pas que des pourris qui courent vers l'argent. Un regard à gauche, un regard à droite puis l'ouverture des portes. Les premières clientes étaient déjà là, surement à attendre depuis plusieurs dizaines de minutes à l'entrée. Yuusuke profita du fait qu'aucune de ces filles ne le voulait lui pour aller aux toilettes se remettre un peu en ordre. Il se recoiffa légèrement et remit une légère couche de fond de teint sur ses petites imperfections, la sueur l'avait fait couler. Un sourire de dragueur au miroir et le voilà déjà plus présentable et appétissant. Dernier coup d'oeil sur sa montre, 19h03, ses propres clientes ne devraient pas tarder à arriver.
Pour retourner dans la salle principale il devait passer par la grand hall de réception où les clientes pouvaient patienter pour que leurs hosts préférés soient à disposition alors Yuusuke fit mine de saluer les quelques jeunes femmes qui y étaient assises et son regard fut attiré par une silhouette. Serait-ce... elle ? Il s'arrêta sur place pour la fixer et la jeune demoiselle releva la tête, dévoilant un visage pâle et angélique et de magnifique petites anglaises venant glisser le long de ses épaules. Yuusuke sourit, c'était bien elle, Alice.
« Bonsoir Alice ma très chère ! T'ai-je fais attendre ? J'étais encore en retard... » Le grand rouquin s'était rapproché d'elle, attirant le regard des autres clientes sur son passage, de l'envie. Il s'était posé devant elle puis s'était appuyé sur un de ses genoux, venant baiser une des mains fines de la jeune femme. « Tu es superbe ce soir, digne du monde des merveilles ! »
Il se releva en lui tenant la main, comme il le ferait avec une vraie demoiselle. Alice était une de ses clientes préférées, une de ces jeunes filles qui cherchaient le rêve dans les hosts mais pas une de celles dont il avait pitié et qu'il avait en horreur. C'était une femme très touchante, au regard un peu perdu et à la voix aussi claire que l'eau de roche. Elle avait cette aura innocente et tellement fragile que tout de suite Yuusuke s'était attaché à elle. Alors quand elle avait commencée à l'appeler « Lapin Blanc », il s'était prit au jeu, la confortant dans son monde des merveilles, lui montrant les plus belles choses qui existaient la nuit dans cette ville viciée. Il connaissait son goût pour l'enfance, rien qu'à voir son style vestimentaire on sentait très bien l'inspiration Lewis Carroll et même si au départ il la voyait juste comme une autre de ces lolitas un peu déjantées, il avait découvert bien plus chez elle.
« Viens, suis moi, ne restons pas ici, la Reine de Coeur n'est peut être pas très loin. »
Sans lâcher sa main il l'entraina en dehors du club, non sans avoir fait signe à un des employés que c'était okay et qu'il savait ce qu'il faisait. En sortant, le vent tiède leur claqua le visage et Yuusuke du empêcher un frisson de parcourir son bras pour ne pas qu'Alice le sente. Elle était bien couverte avec sa petite cape tandis que lui avait retiré sa veste pour ne garder qu'une chemise et un veston mais c'était uniquement Alice qui le préoccupait. Il ne voulait surtout pas qu'elle tombe malade et que sa jolie peau de pêche soit abimée, il connaissait le danger qu'elle encourait en se découvrant dans une rue aussi éclairée ou à l'intérieur même du club aux lumières aveuglantes et ne voulait surtout pas qu'elle aille mal. La maladie en elle même était déjà bien assez dure à supporter.
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